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Après l’obtention en 1998 d’un graduat en photographie délivré par l’Ecole Supérieure « le 75 » à Bruxelles, Jonathan Lotin effectue un premier stage de photographie publicitaire chez Bernard Foubert et un second stage de photographie de presse pour le journal La Libre Belgique. Cette même année 1998, il est lauréat du Fonds Thirionet. Son ambition est de se perfectionner dans la technique de reportage à Cuba. De ses deux mois de présence dans l’île, Jonathan Lotin conçoit un magnifique reportage sur le thème des « paysans cubains ». Le monde des gens simples l’a toujours attiré : le quartier des Marolles à Bruxelles, les habitants de la rue des Brasseurs, la communauté turque de Belgique.
Fort de cette expérience Jonathan Lotin travaillera comme photographe de plateau pour le Théâtre Royal de Namur dont il assurera ultérieurement le montage d’expositions photos. Après un reportage sur la ville de Québec, une animation de l’atelier photo « B’Ateliers-CEC » à Namur, Jonathan Lotin entame en 2006 une formation de cameraman au SAVE (Service de l’Audiovisuel et de l’Électronique) des Facultés Universitaires Notre-Dame de la Paix de Namur.
Son regard aigu sait révéler le langage des corps ; le point de vue singulier de ses clichés, ses constructions asymétriques permettent d’approcher la vérité des êtres et des choses, l’univers intérieur des personnages. Son attention chaleureuse aux hommes saisis dans la rareté de l’instant donne à son art photographique une authenticité, une force bien à lui.
Ses qualités artistiques et humanistes lui vaudront d’ailleurs d’être retenu deux fois à la « Triennale de la photographie de la Province de Namur » (1996 et 1999). Des expositions de groupes telles « La Bière » à la Galerie du Beffroi de Namur en 2005 et « Pratiques créatives » à la Maison de la Culture de Marche en 2006, des expositions personnelles telles « Paysans cubains »
au Théâtre Jardin Passion de Namur en 2003 et « Ces animateurs des Centres d’Expression et de Créativité » à la Maison de la Culture du Sud Luxembourg en 2007 attestent de sa curiosité et de son dynamisme en la matière.
Louis Richardeau
