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Né en 1972, Olivier Cima a découvert la guitare à l’âge de quatorze ans. Si de brèves incursions dans des circuits de formation classiques l’ont initié aux différents genres et styles de l’instrument, il s’est surtout nourri de projets variés, du jazz au funk-métal, gardant un goût particulier pour le flamenco. N’est-ce pas pour suivre à Grenade les cours d’Emilio Maya, l’un des plus grands noms du flamenco espagnol, que la bourse du Fonds Thirionet lui a été remise ? À ce moment, il n’était d’ailleurs plus un inconnu : avec le groupe flamenco pop « Amistad », il courait les salles de concerts et les festivals. On l’entendait à la radio.
Sa formation en Espagne l’a cependant fait progresser, tout en gardant un style bien à lui.
Les groupes se succèdent alors dans la vie du musicien et ne se ressemblent pas toujours : folk avec « Rasali », musique électronique et ligne de guitare classique et électrique avec le duo « Varial », vieux standards de black music avec « Mickael & the black beat ». Il accompagne les vedettes aussi différentes que le rocker Marka et le chanteur pour enfants Christian Merveille, mais on le voit plus souvent aux côtés des voix espagnoles. Si tout cela vaut à Olivier bien des voyages à l’étranger, jusqu’à Taïwan et aux États-Unis, la route de Cordoue ouverte naguère par le Fonds Thirionet, reste encore la favorite. Il y suit des Master Classes auprès des maîtres brésiliens Gismonti et Toquinho.
Les habitués de « Le Monde est un Village » connaissent Olivier Cima, ils attendent ses nouveaux albums, aiment la grande sensibilité d’un artiste toujours à l’affût de nouveaux projets qui les surprendront…
Marc Ronvaux
