La province de Namur, au coeur de votre quotidien

HISTORIQUE



[one_half padding= »30px 30px 0 0″]chateau_thirionet
Le Fonds Thirionet, initiative unique en son genre, doit son origine à la générosité de deux mécènes : Monsieur Victor Thirionet, un médecin célibataire retraité, auteur de diverses chroniques dans Le Guetteur Wallon, et sa sœur, Mademoiselle Angèle Thirionet, respectivement nés à Dinant en 1897 et 1901, décédés à Yvoir en 1974 et 1970.

Par acte du 21 août 1972, la Province de Namur a en effet accepté définitivement la donation de la propriété dénommée « Château de Bouvignes », à Yvoir, comportant un château aménagé en 1751 par le maître de forges Charles Moreau, à partir d’une structure du XVIIe siècle, des dépendances, un parc ainsi que des collections et du mobilier remarquable la garnissant. Ce dernier ne pouvait pas être modifié et les biens devaient être affectés à des manifestations de prestige.

Compte tenu de l’importance des frais de restauration, d’entretien et de gardiennage qu’elle aurait nécessités, cette disposition n’a néanmoins pas pu être appliquée et le Conseil provincial de Namur a donc autorisé, par la suite, l’aliénation de la propriété.

Afin de respecter au mieux l’esprit des donateurs, il a décidé de destiner le produit de la vente à la création d’un « Fonds Monsieur et Mademoiselle Thirionet » ayant pour objectif de récompenser des jeunes gens ayant un lien avec son territoire, qui envisagent de perfectionner leur formation, de manière personnalisée, mais ne disposent pas de moyens financiers suffisants.

Depuis, c’est toujours avec le même plaisir que la Province de Namur découvre combien son terroir se révèle riche en talents artistiques, remplis d’enthousiasme et de confiance en l’avenir.[/one_half]

[one_half_last padding= »30px 0 0 30px »]Grâce aux bourses d’encouragement octroyées, près de quatre-vingts lauréats ont eu l’opportunité d’effectuer des perfectionnements. Sans cette aide, certains auraient difficilement débuté leur brillante carrière. Cécile de France, Jean-Michel Frère, Charles Kaisin en témoignent, parmi tant d’autres exemples.

Lors des dernières sélections, de nouvelles disciplines, telles le stylisme ou les arts du cirque, sont apparues aux côtés d’autres plus traditionnelles comme la musique, la danse, le théâtre… toujours bien représentées.

Au fil des ans, le Fonds Thirionet n’a cessé d’accroître sa notoriété. Il figure désormais en bonne place dans les répertoires de la Fondation Vocatio et de la Chapelle musicale Reine Élisabeth, pour ne citer que ceux-ci.

Fort de l’expérience engrangée, le Fonds Thirionet a modifié son règlement.

Désormais, la sélection devient bisannuelle. Créé le 28 mars 2013, un Fonds Métiers d’Art a, par ailleurs, la possibilité d’attribuer, tous les deux ans, des prix ou bourses en vue de soutenir les créations ou restaurations d’œuvres ainsi que les projets favorisant le développement ou la diffusion des métiers d’art.

Il a semblé judicieux d’alterner ces initiatives afin de les mettre respectivement mieux à l’honneur.

Au-delà de l’apport financier initial, la Province de Namur s’est toujours intéressée à l’évolution artistique de ses boursiers et leur assure différents types de promotion, dans ses programmations culturelles, par le biais d’articles…

À l’occasion de ce vingtième anniversaire, le Fonds Thirionet dispose  d’un site Internet qui donne une visibilité permanente de l’action de la Province envers les jeunes artistes.

.[/one_half_last]