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Voici encore un lauréat dont les talents musicaux ne sont qu’une facette de la personnalité, puisqu’il est par ailleurs un brillant mathématicien !
Venu au piano dès l’âge de sept ans avec Tatiana Evdokimova, Nicolas Franco obtient dès 2003 un Premier Prix au Conservatoire Royal de Musique de Mons, suivi l’année suivante d’un Premier Prix de Musique de Chambre. L’aide du Fonds Thirionet lui permet de se perfectionner alors auprès de professeurs renommés : on le voit à l’Académie de Musique de Sion auprès de Peter Feuchtwanger, à la Musikhochschule de Lübeck avec Elisabeth Leonskaja. Il travaille aussi avec Karl-Heinz Kämmerling, Pavel Gililov, Luiz de Moura Castro et Eugene Pridonoff. Cette année clé est aussi pour lui celle des concours, le « Clara Kaskil » en Suisse et le « Guerrero » en Espagne. À cet exercice, Nicolas récolte pas mal de lauriers, tant en Belgique (Axions Classics, André Dumortier, Andrée Charlier, Excellentia) qu’à l’étranger (Emmanuel Durlet, Jonge Virtuozen). Vient le temps des concerts et récitals, le Singel à Anvers, le Printemps musical de Silly, le Festival musical du Condroz, le Juillet Musical d’Aulne. Son heure de gloire ? L’interprétation du Deuxième concerto de Sergei Rachmaninov avec l’Orchestre Philharmonique de Flandre sous la direction de Georges Octors !
Mais Nicolas a aussi la bosse des maths : il décroche sa licence en sciences mathématiques avec la plus grande distinction, et est actuellement doctorant chercheur dans les domaines de la géométrie non commutative, de la cosmologie et de la physique des interactions fondamentales. Là aussi, le Cinacien court les prix, car il existe des Olympiades et des Championnats de mathématiciens. Ah oui, nous allions oublier : notre homme est aussi féru de littérature et anime un site littéraire…
Marc Ronvaux
