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Pour reprendre une expression bien connue, Maxime Michaluk est littéralement né avec un violon dans la main. Très tôt, en effet, cet instrument l’attire et lui parle, à tel point que ses parents l’inscrivent au Conservatoire de Namur dès l’âge de six ans. Le moins que l’on puisse dire c’est que la filière semble la bonne : Maxime progresse à un tel point qu’il est admis dès l’âge de treize ans dans la section « jeunes talents » à l’IMEP. C’est une étape des plus importantes qui matérialise déjà tout le potentiel du jeune musicien, car il n’est pas donné à tout le monde d’accéder aussi rapidement à une section préparatoire à l’enseignement supérieur ! Le temps d’achever ses études secondaires, Maxime enchaîne avec une première année d’études supérieures, toujours à l’IMEP, auprès d’Igor Tkatchouck.
À l’issue de cette première année, il tente un concours d’entrée dans l’une des écoles européennes les plus réputées, le Mozarteum de Salzbourg, en Autriche. À la surprise générale (sauf de ceux qui ont déjà suivi son parcours des plus brillants !),
il réussit cet examen dès sa première tentative, ce qui lui permet d’intégrer la classe d’Igor Ozim dès septembre 2013. De manière générale, les jeunes violonistes ne présentent ce genre de concours d’entrée qu’après la fin de leur cycle complet en Belgique.
Si Maxime Michaluk a tenté si tôt l’aventure, c’est parce qu’il est particulièrement talentueux, cela va sans dire, mais aussi qu’il est un habitué des concours nationaux et internationaux. Pensez donc : entre 2003 et 2013, il a déjà remporté une dizaine de premiers et seconds prix dans ce type d’épreuve ! Notre jeune virtuose a donc très tôt appris à domestiquer la scène et à convaincre les publics les plus exigeants.
Qu’il s’agisse d’illustrer sa maîtrise technique dans le répertoire pour violon seul, de démontrer toute sa personnalité dans le domaine de la musique de chambre ou de relever le défi des grands concertos, en dialogue avec l’orchestre, notre violoniste d’exception se sent véritablement comme un poisson dans l’eau.
Nul doute qu’après avoir reçu les meilleurs conseils au sein du Mozarteum, Maxime Michaluk sera en mesure de développer une carrière magnifique. On pressent ici un grand destin de musicien !
Jean-Marie Marchal
